ANNULATION

ANNULATION

Nous avons pris la décision d’annuler le festival.

La situation sanitaire se dégradant ces dernières semaines et l’incertitude de pouvoir mener le festival comme nous souhaiterions vous le partager, ainsi que la lourde responsabilité morale d’organiser un événement réunissant du public dans les conditions que nous connaissons actuellement, nous ont poussé à prendre cette décision difficile.

Nous nous efforcerons de trouver de nouveaux canaux, de nouvelles idées afin de vous présenter les oeuvres sélectionnées pour cette 12ème édition. Nous donnerons peut-être le temps au temps, mais quand nous nous retrouverons ce sera pour fêter !

Nous tenons particulièrement à remercier les réalisateur.rices pour leur grande patience et compréhension, toute l’équipe bénévole du festival, nos partenaires, ainsi que nos parrains.marraines.

L’équipe du Fidé

Nouvelles dates

Nouvelles dates

Ça y est ! On a la joie de vous communiquer les nouvelles dates de la 12e édition du FIDÉ ! 18-19-20 SEPTEMBRE 2020, au Le Shakirail !

Projection plein air

Projection plein air

Vendredi 26 Juin (report pluie date initiale du 19 juin)
Le Shakirail propose une nouvelle projection-transmission en plein air en soutien à La clef revival. Pour cette soirée nous invitons un de nos complices historiques, le FIDÉ qui nous propose deux documentaires : Single Suspect de Julia Faure et Trash Rebelle de Sara Porqueddu.

Ouverture des portes à 21h45, début de la projection-transmission à 22h.

Plus d’infos sur les documentaires :

Single suspect de Julia Faure, 2019, France, 25′, documentaire sonore, Collectif TransmissionQu’est-ce qui cloche avec les célibataires ? Une (en)quête menée dans la cadre de la deuxième saison de Transmission, l’école libre de narration sonore.

Trash Rebelle de Sara Porqueddu, 2018, Italie, 33′, film documentaire » Pourquoi je danse sur ce morceau que je déteste ? « . À travers la musique pop mainstream, les DJ du mouvement Trash Rebelle proposent des performances militantes et existentielles inattendues. Sara Porqueddu nous fait rencontrer le capitaine Spartaco Braciola et ses acolytes, au look entre les mafieux et les héros tarantiniens. Avec humour, détermination et un dispositif parfaitement en phase avec son sujet, le film restitue les énergies anarchistes et créatives qui résistent à Bologne, dans le centre-nord de l’Italie. Un film à regarder debout et en tapant du pied !

Prix des Parrains 2019

Prix des Parrains 2019

Nos parrains du Blog Documentaire ont mis en ligne pour une semaine un des trois films qu’ils ont primé lors de la dernière édition du Fidé en 2019. Après « J’suis pas malheureuse » de Laïs Decaster et « Je ferai tout disparaître » de Margaux Chataux, c’est au tour du film Azadi de Sam Peeters.

Azadi, Sam Peeters

La maîtrise technique du film se soumet entièrement à son récit, tout en servant idéalement une description de la situation tragique de certains réfugiés dans une zone de transit à Lesbos (le camp Moria) qui fait office d’un véritable purgatoire. Des moments magistraux ponctuent le film : un plan de mer immersif en prologue, des témoignages de réfugiés au passif douloureux difficilement imaginable ou de pêcheurs grecs les ayant secourus, des amoncellements de gilets de sauvetage (rappelant les camps de la mort nazis) et d’épaves, des épitaphes (souvent anonymes) dans un cimetière… Des passages à la moralité pouvant être discutable de certains intervenants témoignent aussi de la complexité géopolitique de notre monde (« Garde-les tes beaux principes ! Moi, j’en ai pas les moyens ! », dirait un personnage du Mouchard de John Ford) : un réfugié dénonce aux autorités d’autres réfugiés pour les sauver d’une mort certaine, une vieille dame aide les réfugiés sur son île dans l’espoir de faire gagner un Prix Nobel à la Grèce et contribuer à faire sortir son pays d’une crise trop longue… Ces moments en disent très long sur la « faillite » de notre monde technocratique et de sa cruauté bornée. Pourtant, le véritable enjeu du film repose sur son protagoniste, Gulfam, un « vétéran » des douleurs du monde et aux accents hugoliens, que le réalisateur tend à mythifier afin de mieux nous sensibiliser paradoxalement à une réalité qu’on ne veut peut-être plus voir (pour éviter de s’y confronter)… Quand le documentaire utilise un procédé de fiction comme le dernier recours à notre empathie, notre ancrage au réel vacille… (Derek Woolfenden)

Pour regarder le film, c’est ICI.

ANNULATION

ANNULATION

❌ ANNULATION ❌
Nous vous informons que la 12e édition du Fidé – devant se dérouler du 22 au 26 avril – est annulée.
Cette décision est liée et fait suite aux obligations et précautions sanitaires qui ont été fixées et prises par le gouvernement.
Le Shakirail est fermé au public.
Si un report est possible dans un autre calendrier, nous vous le ferons savoir.
Nous vous invitons à suivre nos prochaines actualités via notre site et nos réseaux sociaux.
L’Équipe du Fidé

Avant-Première FIDÉ 2020

Avant-Première FIDÉ 2020

Projection des trois films choisis lors de l’Atelier de Programmation, un partenariat avec la plateforme Docfilmdépôt

Les étudiant.e.s de l’atelier de programmation du FIDÉ présentent, en partenariat avec la plateforme Docfilmdépôt, une soirée de projection de 3 documentaires en présence des réalisatrices.eurs !

L’événement aura lieu au Shakirail (72 Rue Riquet, métro Riquet)
Le dimanche 01 mars. Ouverture des portes, 19h
Bar et petite restauration sur place, comme d’habitude ! 😌

LA PROGRAMMATION :

♢ Les voix du dedans, de Elina Chared
France, 2019, 25′
« Je suis une bipolaire borderline entendeuse de voix » nous confie Marianne. Cette femme fascinante, au regard parfois perdu, nous plonge dans l’intimité de son rapport à ce qu’elle nomme ses « voix ». Hallucinations auditives, signal d’alerte ou bien forme de conscience ? On ne peut qu’admirer la volonté de Marianne qui nous témoigne ici des stratégies à adopter lorsque celles-ci se manifestent.
[Camille Duranton]

♢ Une loge en héritage, de Romain Vallée
France, 2019, 17′
Une loge en héritage porte les promesses de son titre. Romain Vallée nous propose d’accompagner Elisabeth, courageuse et indépendante trentenaire, lorsqu’elle quitte les casinos pour reprendre la loge de sa mère et de sa grand-mère. A contre-courant des projections sur l’accomplissement personnel à travers le travail, le film porte le discours d’Elisabeth sur la valeur, la dignité qu’elle accorde à sa place (car la frontière entre son travail et sa place sociale est mince), et le choix assumé qu’a été ce changement de vie radicale. Romain Vallée contribue à faire d’elle un personnage de cinéma en la plaçant dans des espaces vivants bien que peu habités, dont la richesse et le feutrage sont en eux-mêmes déjà une mise en scène, et à laquelle répond le sous-sol et sa machinerie, riches de vie eux aussi. La transmission et les rapports filiaux sont au cœur de la deuxième moitié du film, qui rend avec malice la subtilité des rapports de force liés à cette transmission, jusqu’au partage d’une jeunesse éternelle, grâce à Cloclo…
[Critique Angèle Meschin]

Int. Anouchka-Nuit, de Louise Hansenne
Belgique, 2019, 20′
Anouchka fume, Anouchka boit, Anouchka est scénariste et c’est à travers l’écriture d’une auto-fiction qu’elle nous révèle les comment et les pourquoi de ses addictions. Fiction et réalité se mêlent alors dans un récit touchant où deux héroïnes, alcooliques et dépressives, se battent pour suivre des rêves fragiles. Quelle sera la fin du scénario, il y en aura t-il une ? Anouchka semble chercher d’autres réponses…
[Camille Duranton]

Venez nombreuses.eux !

Sélection FIDÉ 2020

Sélection FIDÉ 2020

C’est avec grand plaisir que nous vous annonçons la sélection officielle de la 12e édition. Avec 705 inscriptions et plus de 265 heures de visionnage, la programmation est bouclée ! Cette année nous aurons une édition spéciale Documentaire SONORE, en partenariat avec le Collectif Transmission.
Et les 16 FILMS sélectionnés sont :

  • Je peux changer mais pas à 100 %, de Amie-Sarah BAROUH (École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.)
  • Nuit sur Kepler 452b (Nacht Über Kepler 452b), de Ben VOIT(Filmuniversität Babelsberg Konrad Wolf)
  • STÉRÉOTYPIE ( ESTEREOTIPIA), de Inés ESPINOSA (Escuela TAI)
  • Swatted, de Ismaël JOFFROY CHANDOUTIS (Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains)
  • Sex Assistant, de Andres GONZALES MAJUL
  • Manolo Montaigu et Carmela Capulet, de María JAIMEZ
  • Int.Anouchka-Nuit, de Louise HANSENNE (HELB Cinema)
  • Clean With Me (After Dark), de Gabrielle STEMMER (La Fémis)
  • Blakata, de Camillle VARENNE (ESACM – École Supérieure d’Art de Clermont Métropole)
  • Les eaux profondes / Deep waters, de Alice HEIT
  • L’Annonce, de Bastien LAMBERT (CRÉADOC Angouleme)
  • Puberté (Переходный возраст), de Elena KONDRATEVA (Московская школа кино / Moscow film school)
  • Saudade, de Denize GALIAO (HFF München)
  • Limbo, de Alexander L. FATTAL
  • Il Passo dell’Acqua, de Antonio DI BIASE (ZeLIG School for Documentary, Television and New Media)
  • Tous les Chats Sont Gris le Soir (Nachts sind alle Katzen grau), de Lasse Linder (Hochschule Luzern)

Les SONORES, Collectif Transmission :

  • Annie, de Bastien Lambert
  • Tout de suite les grands mots, de Norah Benarrosh-Orsoni
  • Ma psy est morte, de Isabelle Field
  • Trouver sa voix, de Julie Lafitte
  • Single suspect, de Julia Faure
  • Les cartes du Maréchal, de Muriel KS
  • Kebab blues, de Zoé Perron
  • XY IVG, de Camille Juzeau
  • 72 jours, de Julie Trenque
  • Free Citronnade, de Blaise Pettebone

Le festival aura lieu au Shakirail, dans le 18e arrondissement à Paris, du 22 au 26 avril 2020 !

Rencontre avec Cecilia Mangini

Rencontre avec Cecilia Mangini

Pionnière du documentaire italien

Dans le cadre du Le Mois du Film Documentaire, le FIDÉ • Festival international du documentaire émergent, en collaboration avec le collectif Curry Vavart et avec l’Archvio di Cinema del Reale, accueillle Cecilia Mangini et son complice, le documentariste Paolo Pisanelli, pour une projection-rencontre conviviale.

Cecilia Mangini, née en 1927 à Mola di Bari, est une cinéaste, documentariste et photographe qui pose dès ses débuts un regard engagé, attentif et personnel sur l’individu et la société, avec une attention particulière aux thèmes de la marginalité et des injustices sociales.
Première femme en Italie à tourner des documentaires dans l’après-guerre, auteur de quelques longs-métrages et de plus de quarante courts-métrages, elle a su mettre en évidence la transition complexe de son pays qui s’éloignait, parfois lentement, du fascisme, vers une société industrielle.

Programmation
🔸Maria e i giorni (Maria et les jours), Italie, 1959, 10’ , vostf
🔸Stendali’, Italie, 1959,11’, vostf
🔸La canta delle marane (La chanson des marécages), Italie, 1961, 10’, vostf
🔸Un viaggio a Lipari (Un voyage à Lipari) de Paolo Pisanelli, Italie, 2015, 7’, vostf

Infos pratiques
Dimanche 17 novembre à 19h30 au Shakirail, 72 rue Riquet, 18e.
Accueil du public à partir de 19h00. Bar et petite restauration sur place.

 

Prix des parrains 2019

Prix des parrains 2019

Le Blog Documentaire

Retrouvez le documentaire « Je ferai tout disparaître » de Margaux Chataux, lauréate du prix des parrains Le Blog documentaire.
Son film est disponible pendant une semaine sur leur site internet.